DIBUJOS RODRIGO EN THINK.TV
par Agustín de Andrés Ferrero
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L'arbre revient au sol
et la terre pousse comme un arbre à tes yeux.
et pourtant la pierre dans la gorge était impure.
Je me souviens avoir pleuré, très lentement,
quand je n'appartenais pas encore à l'ombre
et ma mort tenait en si peu de syllabes.
Je me souviens de la chair de mon corps,
Presque au commencement du monde.
les chevaux ont bu à la mer
et ma mort a joué son jeu mortel sur un plateau.
La rose non fanée était impure.
J'ai dit au revoir aux vierges fragiles
qui ont seize ans et lisent Homère,
connaître l'histoire des hommes et des dieux.
La mer survit après les siècles et les étoiles,
ancré dans un miroir.
Tu restes suspendu dans le sang,
de lumière en lumière
Agustín Andrés (Mycereces, 28 octobre 2013)